L'administration fiscale collecte des dettes dans le cadre de l'opération STOP de GNR

Anonim

Mis à jour à 14h47 — ajout de nouveaux développements faisant référence à l'annulation de l'opération et au fait qu'elle n'a pas été définie de manière centralisée par le ministère des Finances.

Dans le cadre d'une action visant à recouvrer les dettes fiscales, l'Administration fiscale (AT) et la GNR ont intercepté ce matin des chauffeurs dans le quartier d'Alfena, à Valongo, dans le cadre d'une opération baptisée "Action on Wheels".

Selon une source de l'AT locale citée par Público, l'objectif de l'opération est « d'intercepter les chauffeurs endettés auprès des Finances, de les inviter à payer et de leur donner cette possibilité de payer ».

L'opération a débuté à 8 heures et devrait durer jusqu'à 13 heures, avec un dispositif comprenant une vingtaine d'éléments de l'administration fiscale et une dizaine d'éléments de la GNR, le bilan définitif n'étant censé être connu que plus tard.

Comment ça fonctionne?

Le fonctionnement de l'opération est très simple : les éléments du GNR arrêtent les chauffeurs, consultent les agents AT et, s'il y a des dettes envers les finances, demandent le paiement.

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Selon la source TA présente sur le site, le contrôle des débiteurs se fait à travers un système informatique (monté sur des tables dans des tentes placées au rond-point de l'A42, sortie Alfena) qui croise les données grâce aux numéros d'immatriculation et les compare à l'existence de dettes envers les finances.

Quant à la possibilité que certains des conducteurs interceptés ayant des dettes envers le fisc soient incapables de les régler, la source AT a déclaré : "S'ils ne sont pas en mesure de payer pour le moment, nous sommes en mesure de mettre en gage les véhicules".

L'opération a été… annulée

Cependant, le secrétaire d'État aux Affaires fiscales a ordonné l'annulation du recouvrement de créances qui se déroulait sur les routes de Valongo. Le bureau du ministère des Finances a également assuré dans des déclarations à l'Observateur que la mesure "n'a pas été définie au niveau central" et qu'elle était déjà "en train de vérifier le cadre dans lequel la Direction des finances respective a défini cette action".

Les Finances ont également ajouté que "les directives de l'Administration fiscale sont pour une action proportionnelle", rappelant que des actions comme celle d'aujourd'hui ne sont pas nécessaires telles qu'elles existent et rappelant qu'"il existe actuellement des mécanismes de nantissement électronique".

Sources : Public et Observateur

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