Renault réagit à une fraude présumée aux émissions

Anonim

Dans un communiqué, la marque française explique toute la situation autour des recherches de soupçons de fraude aux émissions polluantes.

L'industrie automobile est à nouveau en état d'alerte après des informations faisant état de perquisitions effectuées dans plusieurs installations Renault près de Paris. Selon l'agence de presse AFP, l'enquête menée par le ministère français de l'Economie il y a exactement une semaine sera liée à la manipulation des tests d'émissions.

Les autorités françaises ont même saisi du matériel informatique. La direction de Renault a déjà confirmé les recherches, mais a garanti qu'aucun logiciel frauduleux n'a été détecté . Suite à ces nouvelles, l'action Renault à la Bourse de Paris a chuté de plus de 20%.

Le communiqué officiel, dans son intégralité :

Après la révélation par l'EPA - Agence américaine de protection de l'environnement - de l'existence d'un logiciel de type "Defeat Device" chez un constructeur automobile de premier plan, une commission technique indépendante - appelée Commission royale - a été créée par le gouvernement français afin de vérifier que Les constructeurs automobiles français n'équipent pas leurs modèles de dispositifs similaires.
Dans ce cadre, 100 voitures sont testées, dont 25 Renault, un nombre qui correspond à la part de marché de la marque en France. Fin décembre 2015, 11 modèles avaient déjà été testés, dont quatre de la marque Renault.
La Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), qui est, au sein du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, l'interlocuteur de la commission technique indépendante, a annoncé que la procédure en cours n'avait révélé la présence d'aucun « logiciel » frauduleux sur modèles Renault.
C'est bien sûr une bonne nouvelle pour Renault.
Les tests en cours ont également permis d'anticiper des solutions d'amélioration des voitures Renault, tant sur les modèles futurs que sur les modèles actuels. Le Groupe Renault a rapidement décidé de présenter un Plan d'Émissions Renault, qui vise à renforcer la performance énergétique de ses modèles.
Parallèlement, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a décidé de procéder à une enquête complémentaire visant à valider les premiers éléments d'analyse effectués par le comité technique indépendant et, à cet effet, s'est rendue au siège de Renault, au Centre Technique de Lardy et au Technocentro de Guyancourt.
Les équipes Renault coopèrent pleinement, tant aux travaux de la commission indépendante qu'aux compléments d'enquête décidés par le ministère de l'Economie.

La source: Groupe Renault

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