Le verre tactile a longtemps été testé dans l'industrie automobile, comme SsangYong et Jaguar. Mais Faraday Future se prépare à aller encore plus loin et à mettre en œuvre une technologie de gradation intelligente.
Au cours de la dernière année, on a beaucoup parlé de Faraday Future, mais pas toujours pour les meilleures raisons. Des plans ambitieux de construction d'une hyper-usine – qui auraient été défaillants… – aux prétendus fonds d'investissement de provenance douteuse, la marque américaine nouvellement créée n'a pas connu un démarrage facile.
Controverses mises à part, la marque californienne a déjà présenté cette année, au CES de Las Vegas, son premier modèle de série : le Faraday Future FF91. Plus que les lignes audacieuses et le look futuriste, c'est le package technologique qui surprend. Mais voyons : trois moteurs électriques avec plus de 1000 ch de puissance totale, plus de 700 km d'autonomie, des technologies de conduite autonome et une performance de 0 à 100 km/h qui ne devra rien à beaucoup de supersports.
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De plus, ce futur rival de Tesla travaille sur une technologie innovante qui sera implémentée dans le FF 91. D'un simple effleurement sur les vitres, le Mode Eclipse permet d'obscurcir les vitres latérales, arrière et panoramiques de toit (style verre teinté), pour garantir une plus grande intimité dans la cabine.
Ceci n'est possible que grâce à la technologie PDLC (Polymer Dispersed Liquid Crystal), une sorte de verre intelligent qui profite de la tension électrique, de la lumière ou de la chaleur pour réguler la quantité de lumière qui traverse le verre. Une technologie que nous connaissions déjà depuis les toits des roadsters Mercedes-Benz – SL et SLK/SLC – appelée Magic Sky Control, à la différence près que le niveau de gradation est contrôlé au moyen d'un bouton.