Luca di Montezemolo : LaFerrari est le summum de la marque italienne

Anonim

La maison Maranello vient de présenter à Genève ce qu'elle considère comme son « chef-d'œuvre ». La Ferrari des Ferrari : la LaFerrari.

L'attente est finalement terminée. Après de nombreux teasers – toujours fleuris par la spéculation journalistique qui accompagne habituellement les lancements de Ferrari, le dernier fils de la maison Maranello vient d'être présenté. Et le baptême – pour ne pas dire la naissance… – a eu lieu sous nos yeux, lors du Salon de Genève.

Le maître de cérémonie, devant un immense bataillon composé de centaines de journalistes et de photographes appareil photo au poing, était, comme il se doit, Luca di Montezemolo, président de la marque italienne. Son expression ne laissait aucun doute : Maranello est fière de sa progéniture. Di Montezemolo n'a pas hésité à dire qu'il s'agit de « LaFerrari », ou dans une traduction littérale dans notre langue : La Ferrari ! D'où le nom « LaFerrari ».

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Mais LaFerrari aura-t-elle des arguments pour être la Ferrari des Ferrari ? Commençons par l'esthétique. J'avoue qu'après une demi-heure ininterrompue au cours de laquelle j'ai pu voir, entendre et sentir la LaFerrari, en regardant les photos, je me sens moins impressionné par son design. Mais en direct, toutes les lignes et courbes de votre design ont du sens. Si l'on veut faire des comparaisons, voir LaFerrari en photo est l'équivalent de voir une exposition de beaux-arts à travers des photos : il y a quelque chose qui se perd dans cette intermédiation.

La vérité est que la conception fonctionne bien. Mais peut-être pas autant que certains l'avaient espéré...

Ferrari LaFerrari

Dans le domaine technologique, Ferrari a mis en pratique tout son savoir-faire. Un certain conservatisme a été mis de côté, il est vrai. Mais pas de quoi abandonner l'architecture V12. Le 12 cylindres est toujours là, ainsi que le généreux 6,2 litres de cylindrée capable de souffler jusqu'à 9 250 tr/min. Tout cela au détriment d'une unité plus petite et plus turbocompressée, comme cela devient à la mode dans l'industrie.

Au lieu de cela, la "noblesse" du moteur n'a pas été touchée et le moteur thermique a été choisi pour être assisté d'une unité électrique, une première absolue pour Ferrari. Le premier fournit 789 ch de puissance, tandis que le second ajoute 161 ch supplémentaires à cette équation. De quoi composer le chiffre effrayant de 950cv de puissance. Nous sommes officiellement entrés dans le domaine des "vaisseaux spatiaux" !

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Traduisant cela en chiffres plus concrets, l'enjeu est une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et de 0 à 200 km/h en moins de 7 secondes. Si vous attendez 15 secondes, nous vous conseillons de ne pas quitter la route (ou le circuit…) des yeux car à ce moment-là ils ont déjà joué à 300km/h. Donc 2 secondes plus rapide que son rival Mclaren P1 !

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Des chiffres qui ne sont pas sans rapport avec le fait que le moteur électrique fournit une dose supplémentaire de couple constant à toutes les vitesses. Ce moteur est alimenté par un système de charge de batterie similaire à celui utilisé dans la Scuderia Ferrari, qui régénère l'énergie dissipée lors du freinage et profite de toute la puissance non utilisée par le moteur. Le système a été nommé HY-KERS.

A titre comparatif, la LeFerrari est 3 secondes plus rapide que la F12 et 5 secondes plus rapide que sa devancière, sur le célèbre circuit de Fiorano, propriété de la marque italienne.

Autant de raisons pour Ferrari d'avoir confiance en son enfant prodige. Que les batailles commencent !

Texte : Guilherme Ferreira da Costa

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