Ma première fois à Estoril (et bientôt au volant d'une Renault Mégane R.S. Trophy)

Anonim

Jusqu'à récemment, ma connaissance de l'Autodrome d'Estoril se limitait… aux jeux informatiques. De plus, sachant que je n'avais même jamais roulé sur un circuit, lorsqu'on m'a annoncé que mon « baptême du feu » sur la piste allait se faire aux commandes d'un Trophée Renault Mégane R.S. à Estoril, dire que j'étais excité est trop simple.

Malheureusement, et prouvant la règle imposée par la loi de Murhpy selon laquelle tout ce qui doit mal se passer ira de la pire des manières et au pire moment possible, Saint Pierre n'a pas décidé de faire mon offre et a réservé une pluie énorme précisément pour le jour où mon voyage à Estoril était réservé.

Alors, récapitulons : un « pilote » inexpérimenté, une trappe chaude connue pour aimer desserrer l'arrière, un circuit pratiquement inconnu et une piste complètement détrempée. À première vue, cela semble être une recette pour le désastre, n'est-ce pas ? Heureusement, ce n'était pas tout à fait le cas.

Trophée Renault Mégane RS
Même sur piste mouillée, la Mégane R.S. Trophy s'avère efficace, il faut aller un peu moins vite qu'on ne le souhaiterait.

Premier objectif : mémoriser le circuit

Dès que je suis arrivé au box où se trouvait la Renault Mégane R.S. Trophy, la première chose que j'ai entendue a été : « attention à la ligne droite intérieure, qui à gauche a beaucoup d'eau et fait de l'aquaplanning ». Alors que les autres journalistes hochaient la tête en signe d'accord, je me suis dit "mais où est la droite intérieure ?" C'était officiel, j'étais plus perdu que James May sur la piste Top Gear.

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J'ai essayé sereinement de connaître le tracé du circuit à l'aide du seul outil dont je disposais à proximité : le symbole de l'hippodrome qui apparaît sur la tribune principale ! Dès que j'ai commencé à utiliser cette méthode, je l'ai également abandonnée, car j'ai rapidement réalisé que je n'allais nulle part de cette façon.

Trophée Renault Mégane R.S.
A l'exception d'une tentative de passer l'arrière devant l'avant à l'entrée de la ligne d'arrivée, ma courte expérience avec la Mégane RS Trophy sur circuit s'est parfaitement déroulée.

Ne voulant pas renoncer à l'opportunité de rouler sur le même circuit où le célèbre Ayrton Senna a remporté sa première victoire en Formule 1 (et curieusement sous le même temps), j'ai décidé de profiter d'un collègue professionnel qui est allé faire un tour dans le voiture conduite par un chauffeur et je suis allé faire un tour.

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Au cours de ces deux tours j'en ai profité non seulement pour essayer de mémoriser le circuit (une tâche dans laquelle je ne peux pas dire que j'aie totalement réussi) mais aussi pour voir comment se comporte la Mégane RS Trophy lorsqu'elle est conduite dans son habitat naturel et par quelqu'un qui appelle à l'Autodrome d'Estoril votre résidence secondaire.

maintenant c'était mon tour

Bien qu'ayant déjà eu l'occasion de conduire la Mégane R.S. Trophy dans les stop and go de Lisbonne, rouler avec sur un circuit revient à voir un lion au Zoo et dans la savane. L'animal est le même, mais son comportement change du jour au lendemain.

Cependant, si dans son habitat naturel le lion est plus dangereux, c'est exactement le contraire qui se produit avec la Mégane. La conduite qui en trafic périurbain s'était avérée lourde, sur circuit révèle le bon poids pour offrir de la confiance à un rookie comme moi et l'embrayage que j'avais jugé brusque, s'avère parfait pour des changements de couple plus hâtifs.

Trophée Renault Mégane R.S.
Le long de la piste, il y avait une série de cônes pour indiquer les points de freinage et la trajectoire idéale. Objectif principal? Ne les frappez pas !

Alors, ce que je peux vous dire de la Mégane R.S. Trophy en piste, c'est que les limites du pilote apparaissent plus tôt que celles de la voiture. Malgré la tendance à desserrer l'arrière, les réactions sont facilement contrôlables, la Mégane révélant un comportement plus efficace qu'amusant, même sous un déluge, ce à quoi contribue l'essieu arrière orientable.

L'insertion incurvée offre de la confiance et les freins sont plus que capables de résister aux abus sans fatigue. Quant au moteur, il est progressif pour monter en régime et ses 300 ch offrent des prestations mieux cantonnées aux circuits (ou aux routes désertes sans radars). L'échappement, par contre, donne envie de continuer à accélérer juste pour l'entendre.

Trophée Renault Mégane R.S.
Le différentiel à glissement limité de Torsen minimise les pertes de traction en sortie de virage, même sous la pluie et lors d'accélérations brutales.

Au terme de mes deux (courtes) sorties aux commandes de la Mégane R.S. Trophy et au terme de mes débuts sur un asphalte que je considère comme « terre sacrée », les deux conclusions auxquelles je suis parvenu étaient simples. La première, c'est que Mégane R.S. Trophy se sent bien mieux sur piste que sur la voie publique. La seconde était : je dois retourner à Estoril !

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