A la fin de l'année dernière, bien avant la nouvelle Renault clio présentée au public lors du dernier salon de Genève en mars, la marque française a convié une sélection de journalistes internationaux pour un premier « amuse-bouche » dynamique avec la nouvelle Clio.
Il n'était pas encore temps de la conduire sur route, pour l'instant le premier essai se limitait à une piste d'essai souvent utilisée par plusieurs marques pour tester leurs prototypes, des années avant leur sortie.
Et c'est exactement ce que la marque française a mis à ma disposition, des unités prototypes, complètement camouflées mais déjà parfaitement représentatives de ce que sera le tuning dynamique de la cinquième génération de la deuxième voiture la plus vendue en Europe (après la Volkswagen Golf) et leader chronique de votre fil.
Renault Clio Intens
essai routier simulé
La piste choisie, parmi celles disponibles sur le périmètre du complexe d'essais de Mortefontaine, près de Paris, est celle que je connais le mieux et représente une route départementale européenne.
Il présente plusieurs types de courbes, des plus lentes aux plus rapides, des montées et descentes, des zones de freinages violents et même une petite section pavée. De bonnes conditions pour se faire une première impression d'une des voitures les plus importantes du marché, avec l'avantage de pouvoir le faire bien avant tout le monde en dehors de Renault.
Evidemment, le temps disponible pour chaque journaliste n'était pas grand, mais, en revanche, Renault a fourni trois moteurs, tous nouveaux ou avec des innovations importantes.
De tout ce qui a à voir avec la cabine, l'esthétique, la structure et l'équipement, j'ai déjà écrit ici, alors suivez simplement le lien pour revoir le matériel donné.
Cette fois, l'accent était mis sur la dynamique qui a toujours été l'un des points forts de Renault Clio depuis la première génération. Dans le modèle qui termine maintenant sa carrière, cela était particulièrement important, étant à nouveau l'un des meilleurs de la classe, dans certaines situations clairement le meilleur. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y avait aucun point à améliorer.
Nouvelle plateforme CMF-B
Renault le savait et s'est concentré sur l'amélioration de ce qui devait être amélioré, profitant du fait que cette cinquième génération lancera une nouvelle plate-forme, la CMF-B, qui donnera naissance à plusieurs autres modèles de l'Alliance, dont les Captur, Micra, Juke et plus.
50 kg de poids en moins et plus rigide sont les points de départ de cette base, qui conserve les mêmes principes de suspension, avec MacPherson, à l'avant et essieu de torsion, à l'arrière. Mais tous les taux de ressorts, d'amortisseurs et de barres stabilisatrices ont été modifiés et il existe désormais deux « set-ups » différents, un pour les moteurs à essence et un autre pour les moteurs diesel plus lourds.
L'une des bonnes nouvelles de cette plate-forme est la nouvelle direction, qui s'est beaucoup améliorée en termes de poids et de toucher, offrant une bien meilleure relation entre l'effort et l'effet, gagnant également en précision.
La position de conduite a également été nettement améliorée, non seulement parce que les nouveaux sièges sont plus confortables, ont plus de soutien latéral et de jambes et encore plus de réglages ; mais aussi parce que le nouveau volant a des réglages plus larges et est très bien positionné, en plus de la colonne de direction libérant plus de place pour les genoux. Comme la poignée de la boîte de vitesses, qui a été relevée plus haut et plus près du volant.
Il y a eu un gain de largeur au niveau des coudes, qui se traduit par une plus grande aisance de mouvement des bras. le moniteur central Lien facile (remplace R-Link) a des dimensions plus grandes (de 7" à 9,3"), des icônes plus grandes et plus faciles à utiliser en déplacement, ainsi qu'une finition de surface antireflet. Peut recevoir des mises à jour « over the air ». Le tableau de bord numérique (TFT 7" à 10") gagne également en lisibilité.
Avis pour le satellite de commande radio , qui reste obstinément présent à droite de la colonne de direction. Les palettes des versions à boîte de vitesses à double embrayage sont également désormais fixées au volant plutôt qu'à la colonne de direction. C'est une tendance, qui chez Renault n'était même pas nécessaire, car les onglets attachés à la colonne étaient même gros et faciles à utiliser.
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Nouveau 1.0 TCe de 100 ch
Le moteur trois cylindres 1.0 TCe de 100 ch est la plus grosse nouveauté et s'est rapidement avérée très disponible dès les bas régimes, avec pratiquement aucun temps de réponse du turbo et une excellente isolation phonique. La boîte de vitesses manuelle à cinq rapports est la même que la génération précédente, mais les commandes filaires ont été nettement améliorées, les changements de vitesse semblant désormais beaucoup plus fluides et plus rapides.
1.0 TCe, 100 ch, avec transmission manuelle à cinq vitesses.
La suspension a passé sur les pavés sans transmettre trop de vibrations à l'habitacle, semblant très confortable, mais il faudra le confirmer sur nos routes plus dégradées. Ce qui est déjà clair, c'est que la configuration de la suspension fait à nouveau un excellent travail.
La Renault Clio se courbe avec une immense réserve d'adhérence, même en conditions humides, dans une attitude adulte et neutre . L'avant ne lâche pas facilement la trajectoire, la répartition des masses sur les quatre roues est très bonne et le sentiment général est le même que sur la Clio précédente : que le châssis est clairement doué, capable de gérer beaucoup plus de puissance.
Le diesel 1.5 dCi reste fort
Ensuite, je suis passé au moteur renouvelé 1.5 dCi de 115 ch et là aussi, le bon travail d'insonorisation et de réponse du moteur était clair, d'autant plus que la boîte manuelle à six vitesses est très douce et rapide, vous permettant de profiter pleinement du meilleur du moteur, qui, en Les diesels, c'est toujours le couple élevé dans les régimes intermédiaires. La suspension a montré ici le même tempérament dans les virages, même lors d'un freinage avec un appui lourd, ne laissant pas l'arrière glisser très facilement, par souci de sécurité.
Vers la fin était le 1.3 TCe de 130 ch , le moteur que l'Alliance partage avec Daimler et qui est déjà capable de poser à cette nouvelle plateforme d'autres types de questions. Les modes de conduite n'étaient pas actifs, mais la vitesse dans les virages augmente clairement, ce qui ne pose aucun problème pour la nouvelle Clio. Dans ce cas, la boîte de vitesses montée était le double embrayage EDC7, ce qui n'a pas soulevé de grandes critiques quant à ses performances, étant toujours rapide et fluide. Le moteur se comporte également bien, avec un couple important dans les régimes intermédiaires et n'émettant jamais un son que l'oreille rejette.
Il y a toujours une fluidité de comportement dynamique et une facilité à faire face à des situations de transfert de masse violent qui ne sont pas courantes dans les modèles de ce segment. Peut-être le renfort de la suspension arrière a-t-il été réalisé dans le but de la rendre un peu moins sensible aux provocations d'un pilote qui aime la mettre en glissade, juste pour son plaisir personnel. Mais cela aussi devra être confirmé dans un test plus approfondi.
Neuf moteurs au choix
Pour l'instant, ce qui a également été appris, c'est que la Renault Clio sera disponible avec neuf moteurs et trois boîtes de vitesses. Dans l'approvisionnement en essence, en plus du nouveau 1.0 TCe de 100 ch (qui peut être couplé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports ou à une X-tronic à variation continue) Il existe également deux versions du SCe , avec 65 et 75 ch, sans turbocompresseur et les deux avec boîte de vitesses manuelle de cinq.
Au sommet des moteurs à essence se trouve, pour l'instant, le 1.3 TCe , avec option pour boîte de vitesses manuelle à six relations ou EDC7. Dans les diesels, il y a deux options pour le 1.5 dCi, avec 85 ch ou 115 ch , tous deux avec six boîtes de vitesses manuelles.
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Il a également été annoncé un version hybride qui utilise un moteur essence 1,6 atmosphérique, associé à un alternateur/générateur et une batterie de 1,2 kWh. Renault a déjà annoncé quelques chiffres pour cette option, avec 130 ch de puissance combinée et une capacité de régénération suffisante pour pouvoir se promener en ville, en mode zéro émission, 70 % du temps. Celui-ci n'arrive qu'en 2020.
Reste à voir ce que la future RS aura . Le plus sûr est d'utiliser le moteur 1.8 turbo de la Mégane R.S. et de l'A110, à un niveau de puissance qui pourrait avoisiner les 250 ch, pour dominer toute la concurrence.
Conclusion
Dans ce premier essai avec des prototypes camouflés, la Renault Clio de cinquième génération a déjà montré qu'elle avait évolué sur certains des aspects sur lesquels elle était le plus critiquée : la dynamique, qui était peu nombreuse et la qualité, avec les matériaux et l'organisation du tableau de bord surpassant de beaucoup le modèle précédent et en phase avec les meilleurs du segment.
Dans la dynamique, il a été prouvé que Renault continue de très bien savoir ce qu'il fait, attendant avec curiosité un test plus long pour consolider les idées qui restaient de ce premier test d'accès réservé.