La décision de Nissan apparaît également comme une réponse à la baisse des ventes de Diesel, dont l'Europe a été témoin ces derniers temps.
Face à cette situation, la marque japonaise, membre de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a déjà décidé de continuer à proposer des moteurs diesel uniquement dans un avenir proche. Dès lors, son retrait progressif des marchés européens et un pari de plus en plus fort sur les tramways.
"Avec d'autres constructeurs automobiles et éléments de l'industrie, nous assistons à un déclin constant du diesel", a-t-il commenté plus tôt, dans des déclarations reproduites par Automotive News Europe, un porte-parole de Nissan. Soulignant toutefois que « nous ne prévoyons pas la fin des Diesels à court terme. Au contraire, là où nous en sommes actuellement, nous pensons que les moteurs diesel modernes continueront d'être demandés, c'est pourquoi Nissan continuera à les proposer.”.
Porte-parole de NissanEn Europe, région du monde où se concentrent nos ventes de Diesel, l'investissement électrique que nous avons réalisé va nous permettre d'arrêter progressivement les motorisations diesel des voitures particulières, au fur et à mesure de l'arrivée des nouvelles générations.
Pendant ce temps, une source anonyme a déjà révélé à l'agence de presse Reuters que Nissan se préparait à supprimer des centaines d'emplois dans son usine de Sunderland au Royaume-Uni en raison de la baisse des ventes de diesel.
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Cette annonce de Nissan fait suite à d'autres, comme FCA, le groupe italo-américain qui détient les marques Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Maserati, Jeep, Chrysler, RAM et Dodge, qui aura également décidé de se débarrasser des motorisations Diesel, jusqu'en 2022. Décision qui attend cependant toujours l'annonce officielle, qui pourrait intervenir dès le 1er juin, lors de la présentation du plan stratégique du groupe pour les quatre prochaines années.