Manque de carburant. La grève provoque la fermeture des stations-service

Anonim

Démarrée lundi à minuit, la grève des chauffeurs de matières dangereuses se fait déjà sentir dans tout le pays. Les dépôts des stations-service étant épuisés, Les signalements de stations-service où il n'est plus possible de faire le plein commencent à se multiplier.

Selon ce qui a été rapporté par Rádio Renascença, l'arrêt aura signifié que la moitié des stations-service du pays ont déjà eu des réservoirs vides . En plus de cela, les aéroports sont également touchés.

Selon l'ANA, L'aéroport de Faro a déjà atteint les réserves d'urgence et l'aéroport de Lisbonne est également touché par le manque d'approvisionnement en carburant. Une recherche rapide sur les réseaux sociaux prouve que plusieurs stations-service ont fermé, comme cela s'est produit avec le Prio sur l'A16 à Sintra.

Station essence
En raison du manque de distribution de carburant, plusieurs stations-service ont dû fermer. Chez ceux qui ont encore du carburant, les files d'attente s'accumulent.

pourquoi la grève

Avec une participation de 100 %, la grève a été marquée par le Syndicat national des conducteurs de matières dangereuses (SNMMP) et sert, selon cette entité, à exiger la reconnaissance de cette catégorie professionnelle spécifique, des augmentations de salaire et l'arrêt des versements d'aides au coût « illégalement ». ”.

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Pourtant, déjà durant ce mardi le Gouvernement a approuvé la réquisition civile des chauffeurs pour les matières dangereuses. L'objectif est d'assurer le respect des services minimaux imposés et qui jusqu'à présent n'ont pas été respectés.

Pourtant, on ne s'attend pas à ce que la réquisition civile décrétée aujourd'hui soit suffisante pour éviter les ruptures de stock dans les stations-service puisque les services minimaux visent avant tout à assurer l'approvisionnement des aéroports, des ports, des hôpitaux et des pompiers.

Stations de remplissage à sec? Oui ou non?

Bien que Prio estime qu'à la fin d'aujourd'hui environ la moitié de ses stations seront en rupture de stock, du côté de l'ANAREC (Association nationale des revendeurs de carburant) la prévision est que, pour l'instant, le réseau d'approvisionnement est encore loin d'être à sec.

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Selon les mots de Francisco Albuquerque, président de l'ANAREC, il est "impossible à l'heure actuelle d'anticiper les impacts que la grève aura sur les stations-service, car le gouvernement a déjà fait une réquisition civile pour arrêter la grève", précisant que grâce aux réserves des stations-service elles-mêmes, les ruptures de stock ne se produisent pas du jour au lendemain.

Cependant, l'ANTRAM (Association Nationale des Transports Publics Routiers de Marchandises), qui jusqu'à présent n'envisageait pas la possibilité de négocier avec la SNMMP, est venue affirmer qu'elle le fera si les services minimaux sont remplis et la grève terminée.

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