Les filtres à particules atteignent les… freins

Anonim

après le filtres à particules pour les systèmes d'échappement des voitures, à la fois diesel et essence, il semble que le filtres à particules pour freins . Développé dans le but de réduire l'émission de particules émises lors du freinage, un prototype Volkswagen a déjà été récupéré pour les tester.

Vus à l'essai dans une Volkswagen Golf GTD, on ne sait pas avec certitude d'où viennent ces filtres, mais tout porte à croire qu'ils appartiennent à la société Mann+Hummel, qui depuis 2003 se consacre à la lutte contre les émissions de particules des freins.

Selon Mann+Hummel, chaque année, environ 10 000 tonnes de ces particules sont émises. , et ce uniquement en Allemagne. Si vous vous demandez ce que sont ces particules, voyez-vous cette poudre noire qui tache vos jantes ? C'est tout, mais qu'est-ce que c'est ?

Filtre à particules de frein
Le filtre à particules sur le dessus du disque de frein.

Avec des dimensions inférieures à 10 micromètres (PM10), ils sont partout, non seulement produits par les voitures, qu'elles soient à combustion ou non — aux carrefours, il y en a une forte concentration car ce sont des zones de freinage — mais aussi dans les tunnels de métro.

De quoi sont faites ces particules dangereuses ? Parmi ses composants, nous trouvons des métaux tels que le fer, le cuivre et le manganèse, et nous les respirons tous.

Quels sont les avantages des filtres à particules pour les freins ?

Outre les avantages évidents pour l'environnement et la santé publique (après tout, ces particules se logent dans les alvéoles pulmonaires de la même manière que les particules émises par les moteurs à combustion), Mann+Hummel dit qu'il peut également y avoir des avantages en termes de classification environnementale des modèles. .

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Selon l'entreprise allemande, l'adoption de ces filtres à particules pour les freins permettrait d'équilibrer le « bilan des émissions » des modèles classés Euro 5. En effet, la capture des particules ne se limiterait pas à celles produites dans le freins, car ces filtres peuvent simplement capturer ceux qui sont déjà en suspension dans l'air.

Ainsi, selon Mann+Hummel, la capture des particules par ces filtres pourrait compenser celles émises par le moteur, ce qui permettrait de les classer (en termes d'émissions) en Euro 6 voire éventuellement en véhicules électriques — même les véhicules électriques émettent particules lorsqu'elles sont suspendues, ce qui les empêche de faire l'objet de certaines interdictions de circulation.

Les filtres développés par Mann+Hummel sont adaptables aux freins de différentes tailles, résistants à la corrosion et capables de supporter les températures élevées générées lors du freinage. D'après des essais, ceux-ci peuvent capter jusqu'à 80 % des particules générées lors du freinage.

Source : Carscoops et Mann+Hummel.

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