Nous avons testé la plus puissante des Skoda Kamiq à essence. Ça vaut le coup?

Anonim

Après un certain temps, nous avons testé l'étape d'accès à la gamme de Skoda Kamiq , équipé du 1.0 TSI de 95 ch au niveau d'équipement Ambition, c'est cette fois la variante haut de gamme avec un moteur essence qui fait l'objet de révision.

Elle est toujours équipée du même 1.0 TSI, mais ici elle dispose de 21 ch supplémentaires, délivrant 116 ch au total et est associée à une boîte de vitesses DSG (double embrayage) à sept rapports. Le niveau d'équipement est également le style le plus élevé.

Cela en vaudra-t-il la peine pour votre plus humble frère ?

Skoda Kamiq

Typiquement Skoda

Esthétiquement, le Kamiq adopte un look sobre typique des modèles Skoda. Fait intéressant, celui-ci est plus proche d'un multisegment que d'un SUV, grâce à l'absence de boucliers en plastique et à la faible garde au sol.

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A l'intérieur, la sobriété reste le mot d'ordre, étant bien complétée par un assemblage solide et des matériaux agréables au toucher aux principaux points de contact.

Skoda Kamiq

La qualité de l'assemblage et des matériaux est au rendez-vous.

Comme nous l'a confié Fernando Gomes lors du test de la version de base du Kamiq, l'ergonomie a un peu perdu de l'ergonomie avec l'abandon de certaines commandes physiques qui permettent de contrôler la climatisation ou le volume de la radio.

En ce qui concerne l'espace habitable et la polyvalence de l'intérieur de ce Kamiq, je ferai écho aux mots de Fernando, car il s'avère être l'une des meilleures propositions du segment dans ce chapitre.

Skoda Kamiq

Avec 400 litres de capacité, le coffre à bagages du Kamiq est en moyenne dans le segment.

triple personnalité

Pour commencer, et commun à tous les Kamiq, nous avons une position de conduite légèrement plus basse que ce à quoi vous vous attendriez dans un SUV. Dans tous les cas, allons à l'aise et le nouveau volant n'a pas seulement une sensation agréable, car ses commandes « prêtent » une aura plus premium au modèle tchèque.

Déjà en route, le Kamiq s'adapte aux besoins (et à l'humeur) du conducteur à travers les modes de conduite déjà courants - Eco, Normal, Sport et Individuel (cela nous permet de faire un mode à la carte).

Skoda Kamiq

Au total, nous avons quatre modes de conduite.

En mode « Eco », outre la réponse du moteur qui semble plus calme, la boîte DSG acquiert une aptitude particulière à remonter le rapport le plus rapidement (et le plus tôt) possible. Le résultat? La consommation de carburant peut descendre à 4,7 l/100 km sur route ouverte et à vitesse stabilisée, un caractère serein qui oblige à appuyer sur l'accélérateur avec plus d'élan pour réveiller les 116 ch et rappeler à la rapide boîte DSG qu'elle doit le faire. réduire son rapport.

En mode « Sport », on a exactement le contraire. La direction devient plus lourde (un peu trop à mon goût), la boîte de vitesses « tient » le rapport plus longtemps avant de changer (le moteur fait plus de rotation) et l'accélérateur devient plus sensible. Tout va plus vite et, bien que les performances ne soient pas époustouflantes (on ne s'attendrait pas à ce qu'elles le soient), le Kamiq acquiert une aisance jusqu'alors inconnue.

Skoda Kamiq

Le plus curieux est que la consommation reste malgré tout à des niveaux tout à fait acceptables, ne dépassant pas 7 à 7,5 l/100 km, même lorsque l'on use et abuse du potentiel du moteur.

Enfin, le mode « Normal » apparaît, comme toujours, comme une solution de compromis. La direction a le poids le plus agréable du mode « Eco » sans que le moteur n'adopte son apparente léthargie ; la box change de ratio plus tôt qu'en mode « Sport », mais elle ne recherche pas toujours le ratio le plus élevé. Et les consommations ? Eh bien, ceux sur un circuit mixte avec autoroute, routes nationales et ville marchaient à 5,7 l/100 km, une valeur plus qu'acceptable.

Skoda Kamiq
La garde au sol relativement faible (pour les SUV) et l'absence de boucliers plus plastiques découragent les grandes aventures hors asphalte.

Enfin, dans le chapitre dynamique, je reviens à l'analyse de Fernando. Confortable et stable sur autoroute (où l'insonorisation ne déçoit pas non plus), la Skoda Kamiq est guidée avant tout par la prévisibilité.

Sans être aussi amusant sur route de montagne que le Hyundai Kauai ou le Ford Puma, le Kamiq affiche un haut niveau d'efficacité et de sécurité, quelque chose de toujours agréable dans un modèle à prétention familiale. En même temps, il a toujours su garder son sang-froid, même lorsque le sol est loin d'être parfait.

Skoda Kamiq

La voiture me convient-elle ?

La Skoda Kamiq a dans sa version haut de gamme à essence une proposition guidée par l'équilibre. Aux qualités inhérentes à toute la gamme (espace, robustesse, sobriété ou simplement solutions astucieuses) ce Kamiq ajoute un peu plus de « joie » au volant, grâce à un 1.0 TSI de 116 ch qui s'est avéré être un bon allié.

Par rapport à la version 95 ch, elle offre une meilleure débrouillardise sans passer une facture efficace dans le domaine de la consommation — un avantage quand on voyage plus souvent que moins avec la voiture chargée — et la seule différence est la différence de prix par rapport à la variante avec moins centrale électrique qui, à niveau d'équipement égal, démarre à 26 832 € — environ 1600 € plus abordable.

Skoda Kamiq

L'unité que nous avons testée était cependant livrée avec des équipements optionnels qui ont fait grimper son prix à 31 100 euros. Bon, pour pas grand chose de plus, 32 062 euros, on a déjà pu accéder au plus gros Karoq avec le même moteur, le même niveau d'équipement, mais boîte manuelle.

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