Pour les fans de films d'horreur et les passionnés d'automobiles, Christine est un film (1983) qui comblera sûrement l'affiche, basé sur l'œuvre éponyme de Stephen King, et réalisé par John Carpenter.
C'est l'histoire d'un Plymouth Fury de 1958 (produit en 1957), nommé Christine par son premier propriétaire, qui est « vivant », possédé par des forces démoniaques et n'a aucun problème à tuer. Vingt ans après avoir quitté la chaîne de production, et dans un état d'abandon, il est racheté par un jeune homme qui le récupère.
C'est le début d'une relation entre le jeune homme et sa voiture, dont l'influence démoniaque de la machine se fait bientôt sentir. Au cours de l'histoire, nous voyons Christine lancer une nouvelle vague d'homicides, éliminant littéralement toutes les menaces pesant sur son nouveau et jeune propriétaire, soulignant la capacité de Christine à se remettre des dommages subis lors de ses « ventes ».
Ce Plymouth Fury, qui sera mis aux enchères le 10 janvier à Kissimmee, Floride, États-Unis d'Amérique, par l'intermédiaire de Mecum Auctions, est le seul du film qui est documenté et comprend des documents de propriété de Polar Filmes et des photos du producteur Richard Kobritz. et certains acteurs du film avec la voiture - cette copie a été utilisée principalement pour des plans fermés.
Pendant la production du film, 23 voitures ont été utilisées, entre le protagoniste Plymouth Fury, ainsi que deux autres modèles contemporains de Plymouth, le Belvedere et le Savoy.
Elle a également fait l'objet d'une restauration en profondeur, avec un petit bloc V8 Wedge résidant sous le capot, avec deux carburateurs à quatre chambres et une admission Offenhauser. La transmission est de type automatique (TorqueFlite), et dispose déjà d'une direction assistée et d'un servofrein. La radio – la « voix » de Christine dans le film, avec une excellente sélection de chansons rock des années 50 à communiquer – est uniquement AM.
Un ajout post-film est l'autocollant arrière « Attention à moi, je suis un pur mal, je suis Christine » qui se traduit par quelque chose comme « Attention à moi, je suis un pur mal, je suis Christine ».
Le commissaire-priseur espère que cette Plymouth Fury, ou plutôt la Christine, sera vendue entre 400 000 et 500 000 dollars (360 000 et 450 000 euros).
