Alors que l'industrie ne trouve pas de solution pour les conducteurs qui ignorent les rétroviseurs ou l'utilisation des clignotants, il existe un autre grand « drame » des motocyclistes dont les jours sont peut-être comptés : le patinage de la roue arrière, mieux connu sous le nom de highside. . S'il y a un terme plus approprié, faites le moi savoir.
Le highside se produit lorsqu'il y a une perte d'adhérence momentanée et incontrôlée sur l'essieu arrière - à ne pas confondre avec les puissances monumentales que les plus doués sont capables d'atteindre aux commandes des superbikes modernes (CBR's, GSXR'S, Ninjas et compagnie …). Un événement qui se produit à des angles d'inclinaison élevés et perturbe tout l'axe longitudinal de la moto. Résultat? Une frayeur aux proportions bibliques qui est généralement secondée par un soudain gain d'adhérence capable de catapulter le pilote et la moto dans les airs.
Ce week-end, Cal Crutchlow, un pilote de MotoGP du Team Castrol LCR Honda, a connu le goût amer d'un highside.
La solution trouvée par Bosch
Pour éviter que les pilotes du week-end ne soient envoyés hors orbite - désolé, j'ai dû faire cette blague - Bosch s'est inspiré de la technologie spatiale.
Une sorte de fusées, qui fonctionnent au gaz comprimé, lors de la détection d'un highside — grâce aux accéléromètres chargés de contrôler la traction et l'anti-wheelie (ou anti-cheval) — déclenchent une impulsion de force contraire au sens de dérapage. Un système très similaire à ce que l'on trouve dans les engins spatiaux pour contrôler les mouvements hors orbite.
Vous voulez voir comment ça marche ? Voici une vidéo :
Ce système Bosch est encore en phase de test. Reste à savoir quand il arrivera en production et combien il en coûtera, sachant d'avance que le prix à payer le rentabilisera certainement. Le prix du carénage des motos et de la Bétadine sont pour les heures de la mort...