Premières impressions au volant du nouveau Toyota C-HR

Anonim

Plus de deux ans se sont écoulés depuis que Toyota a dévoilé à Paris l'ambitieux concept C-HR, un coupé taille haute à l'allure musclée qui indiquait le leadership dans un segment où le Nissan Qashqai a établi les règles.

Deux ans plus tard, et avec le modèle de série sur la route, la marque japonaise maintient son ambition de prendre d'assaut le segment C avec cette proposition innovante, et c'est pour cette raison qu'elle nous a emmenés à Madrid pour faire connaissance avec le nouveau Toyota C- HEURE

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Deuxième modèle basé sur la plateforme TNGA (Toyota New Global Architecture), le C-HR bénéficie des derniers développements de la marque dans les domaines du design, des motorisations et de la dynamique, comme on l'a déjà vu au volant de la Prius nouvelle génération.

Bien que ces deux modèles partagent la même plate-forme, le C-HR est une approche plus jeune et moins conservatrice d'un modèle dans lequel la marque fonde de grands espoirs. Connaissez leurs principaux arguments dans les lignes suivantes.

Design : né au Japon, élevé en Europe.

Comme le prototype qui avait retenu notre attention il y a quelques années, le Toyota C-HR reste relativement fidèle aux lignes de coupé qui le caractérisaient, qu'il s'agisse ou non d'un Ç orpe- H IG H R ider.

A l'extérieur, les efforts ont été orientés vers la création d'une carrosserie plus radicale et aérodynamique mais en même temps compacte. Le design en forme de « losange » – les passages de roues projettent bien en évidence les quatre coins du véhicule – donne un style plus sportif à ce multisegment, vu sous tous les angles.

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À l'avant, la calandre supérieure élancée s'étend de l'emblème aux extrémités des blocs optiques. Au contraire, dans la partie arrière, les formes coniques rappellent qu'il s'agit d'un modèle japonais, en mettant l'accent sur les phares en forme de « C » très proéminents, disponibles avec la technologie LED.

A l'intérieur de l'habitacle, Toyota a opté pour un mélange de formes, de surfaces et de finitions qui aboutissent à un intérieur chaleureux et harmonieux , disponible en trois couleurs (gris foncé, bleu et marron). Grâce à la conception asymétrique de la console centrale – ce que Toyota appelle la ME ZONE – toutes les commandes sont orientées vers le conducteur, y compris l'écran tactile de 8 pouces, qui fonctionne parfaitement.

Avec un écran tactile proéminent non intégré au tableau de bord, le tableau de bord est considérablement plus bas que d'habitude, tout en fonction de la visibilité.

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L'une des principales priorités de Toyota n'était pas seulement l'équipement mais aussi la qualité des matériaux, ce qui est très évident lorsque l'on regarde les différents composants à l'intérieur, des sièges et portes au tableau de bord et même aux placards.

Une fois de plus, le thème « diamant » est visible dans le revêtement des panneaux de porte, le plafond et la forme de la grille des haut-parleurs, renforçant le lien avec le design extérieur.

Malgré son apparence compacte, le Toyota C-HR ne perd que 4 cm de longueur par rapport au leader du segment Nissan Qashqai. C'est dire que bien qu'un peu claustrophobes (au détriment du design), les sièges arrière s'avèrent plus confortables qu'il n'y paraît à première vue. Plus en arrière, la capacité du coffre est de 377 litres.

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Moteurs : Diesel, pour quoi faire ?

Le nouveau Toyota C-HR inaugure la quatrième génération de moteurs hybrides de Toyota, une famille de moteurs qui est presque devenue la marque de fabrique de Toyota. Il n'est donc pas étonnant que le gros pari se porte sur ce moteur « écologique ». Au Portugal, Toyota prévoit que 90 % des unités vendues seront des hybrides.

En fait, Toyota s'est attaché à rendre cette nouvelle génération d'hybrides plus facile et plus intuitive à conduire, offrant une réponse naturelle, immédiate et fluide aux exigences du « pied droit ». Avec une puissance de 122 ch, un couple maximum de 142 Nm et une consommation annoncée de 3,8 l/100 km, la version 1.8 VVT-I hybride il se présente comme la proposition la plus appropriée pour les itinéraires urbains quotidiens.

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Du côté "unique" de l'approvisionnement en essence, on retrouve le moteur 1.2 turbo qui équipe la version d'entrée de gamme, avec 116 ch et 185 Nm. Dans ce moteur, le système VVT-i, connu des Aygo et Yaris, a été mis à jour et offre encore plus de flexibilité dans l'ouverture des soupapes – le tout au nom de Efficacité.

Impressions au volant : comportement et dynamique impeccables.

Côté comportement et dynamique, les ingénieurs de la marque japonaise ont laissé le confort entre les quatre murs et ont pris la route à la recherche de la meilleure configuration possible.

Cet effort a abouti à un modèle avec un centre de gravité bas, suspension arrière multibras et bonne rigidité structurelle , des facteurs qui contribuent (beaucoup) à une réponse linéaire et cohérente aux entrées du conducteur à n'importe quelle vitesse.

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Connaissant les atouts du crossover japonais, il était temps de sauter au volant pour mettre tous ces arguments à l'épreuve dans les rues de la capitale espagnole. Et nous n'avons pas été déçus.

Tant la variante hybride avec transmission automatique (CVT) que la version essence 1,2 litre avec transmission manuelle à six vitesses sont idéales pour les trajets urbains quotidiens, justifiant l'absence de moteur diesel. Bien qu'assez compétent, le 1.8 VVT-I hybride nécessite une conduite plus modérée - quiconque se laisse emporter par une conduite insouciante sentira certainement (et entendra) le moteur à combustion entrer inutilement en scène.

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En revanche, la version essence est la plus polyvalente et la plus douce dans les trajets plus longs et plus irréguliers, conservant le confort et l'agilité, tant au niveau de la suspension que de la direction, de la version hybride. Cependant, il manque de consommation : alors qu'en hybride il est possible d'enregistrer dans la maison des 4l/100km sans grande difficulté, dans la version essence les plus distraits peuvent atteindre 8l/100km.

Conclusions : un autre succès en route ?

Ce premier contact avec le Toyota C-HR a servi à confirmer nos soupçons : c'est en fait le modèle qui manquait à la gamme Toyota. Si à l'extérieur il est audacieux et sportif (mais toujours plus sobre que la Prius), en termes de moteurs et de dynamique de conduite, le C-HR utilise au mieux toutes les capacités de la nouvelle plate-forme TNGA de la marque japonaise. Le Toyota C-HR est déjà en vente au Portugal.

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