Loquet. Cette startup portugaise veut mettre fin à la prescription des amendes

Anonim

Il est de notoriété publique que les amendes, notamment les amendes routières, se sont accumulées de plus en plus en raison de l'incapacité de l'État à les traiter. Ce qui pour certains est un avantage, toujours en attente de la prescription pour frapper à leur porte, pour l'Etat c'est un casse-tête.

Latch s'est produit au Web Summit en phase Alpha (start-up), dans l'espoir de capter l'intérêt des plus de 1 000 investisseurs qui ont envahi le capital à la recherche de projets gagnants.

Loquet. Cette startup portugaise veut mettre fin à la prescription des amendes 17932_1
Logo du loquet.

Mais l'intérêt de Latch va bien au-delà des 200 000 contraventions qui lui sont prescrites chaque année. Tout ce qui a trait à la répétition des tâches rentre dans le cadre de cette startup portugaise.

Comment ça fonctionne?

Dans une première phase, l'algorithme que Latch développe sera capable de traiter les litiges en décidant en fonction de leur complexité. Il sépare ceux qui doivent être envoyés aux avocats (plus complexes) des plus simples auxquels on peut répondre instantanément. La marge d'erreur, selon Renato Alves dos Santos, fondateur de Latch, est de 2%.

« Les citoyens peuvent toujours contester une amende, c'est un droit qui est garanti et ne peut être nié. Ce que nous empêchons, ce sont des protestations inutiles de s'accumuler, comme des personnes affirmant ne pas avoir vu le radar ou qui étaient pressées de se rendre sur leur lieu de travail. Notre algorithme est en mesure de déterminer s'il est nécessaire de joindre un document prouvant une condition spécifique alléguée par l'intimé et pouvant éventuellement justifier la contrefaçon.

Latch veut convaincre l'État portugais, plus précisément l'ANSR, que la mise en place de ce système apportera des solutions rapides et un retour évolutif : dans un premier temps, ils veulent traiter 10 000 amendes au bord de la prescription, ce qui permettra d'améliorer l'algorithme.

Selon la startup portugaise, ces amendes font partie des 200 mille que l'État perd chaque année. « Sans notre système, ils sont déjà perdus », a assuré le fondateur de Latch à Razão Automóvel.

application globale

L'algorithme développé par Latch est en apprentissage constant et est totalement autonome dans ce processus, ne nécessitant qu'une inspection et un contrôle qualité. Il peut être appliqué à n'importe quelle législation, il suffit de changer la matrice. « Une fois qu'un processus d'internationalisation commence, nous estimons entre 3 et 6 mois, le temps nécessaire pour pouvoir entrer sur un nouveau marché.

Latch a déjà six investisseurs intéressés, des contacts qui ont émergé recommandés par Web Summit.

Lire la suite