Porsche Mission E est l'une des plus grandes stars de Francfort

Anonim

Le résultat est époustouflant. Plus courte, plus large et plus basse qu'une Panamera, elle ressemble en fait à une 911 à quatre portes, une perception que la Panamera n'a jamais vraiment réussi à atteindre. Avec une hauteur de 1,3 m, elle ne mesure que quelques centimètres de plus que la 911 et, ensemble, la largeur expressive de 1,99 m assure une pose enviable. Contribuant aux excellentes proportions et à la pose, la Mission E est livrée avec des roues avant massives de 21 pouces et 22 pouces.

Les contours sont familiers, typiquement Porsche, presque comme une 911 élégamment allongée. Mais l'ensemble des différentes solutions stylistiques que nous avons trouvées dans la définition des pièces, qu'il s'agisse des optiques LED ou du soin apporté à l'intégration de l'attirail aérodynamique, le tout enveloppé dans une carrosserie aux lignes épurées et à la modélisation sophistiquée de ses surfaces, nous amène à un contexte plus futuriste. .

Présentée comme une future rivale de la Tesla Model S, la Mission E est pourtant présentée par Porsche comme une véritable voiture de sport où la propulsion est garantie non pas par la combustion d'hydrocarbures, mais par la puissance des électrons. Les deux moteurs électriques, un par essieu et techniquement similaires à la Porsche 919 Hybrid, vainqueur de l'édition du Mans de cette année, fournissent un total de 600 ch. Avec ses quatre roues motrices et sa direction, il promet également l'agilité d'une voiture de sport, même en considérant les deux tonnes de poids.

Porsche Mission E

performance

Malgré l'accent mis sur les performances, ceux qui sont annoncés sont loin de l'absurde (en allusion à leur mode ridicule) Tesla Model S P90D. Pourtant, 100 km/h en moins de 3,5 secondes, et moins de 12 pour atteindre 200 km/h sont des chiffres qui éclairent le potentiel de la Mission E. évoquée et Porsche rapporte un temps de moins de huit minutes par tour.

Assurant également une agilité supérieure, le centre de gravité de la Mission E est similaire à celui d'une 918 Spyder. Ceci n'est possible que grâce à la plate-forme spécifique qu'ils ont utilisée, qui ne nécessite pas de tunnel de transmission central, permettant de placer les batteries au plus près du sol. Ce sont des Li-ion, exploitant les dernières avancées en la matière, et positionnés précisément entre les deux axes, contribuant à un parfait bilan de masse.

Porsche Mission E

Charge "Turbo"

Dans les voitures électriques, l'autonomie et la recharge des batteries sont au cœur de leur - future - acceptation, et la barre est relevée grâce aux efforts de Tesla. Les plus de 500 km d'autonomie annoncés dépassent légèrement ceux annoncés par Tesla pour son Model S P85D, mais l'atout de la Mission E pourrait être dans son « offre ».

Les temps de recharge sont actuellement trop longs, et même les Superchargeurs Tesla ont besoin d'au moins 30 minutes pour garantir 270-280 km d'autonomie. La Mission E, grâce à un système électrique sans précédent de 800 V, doublant les 400 V de Tesla, fournit suffisamment d'énergie en 15 minutes pour 400 km d'autonomie. Si Tesla a un Supercharger, Porsche devrait avoir un Turbocharger, ce qui donne son nom à son système : Porsche Turbo Charging. Blague à part le choix méticuleux des noms, le temps de recharge de la batterie pourrait être un facteur commercial décisif.

Porsche Mission E, charge 800 V

intérieur

L'avenir électrique, selon Porsche, ne se limite pas à l'extérieur et à la propulsion électrique. L'intérieur révèle également les niveaux croissants et complexes d'interaction entre nous et la machine.

A l'ouverture des portières, on remarque l'absence du montant B et des portières arrière de type suicide (elles ne perdront jamais leur notoriété). On retrouve quatre sièges individuels, définis par des sièges à la coupe résolument sportive, assez fins et, selon Porsche, également assez légers. A l'instar de la Tesla, la propulsion électrique permettait non seulement de libérer de l'espace intérieur, mais aussi d'ajouter un coffre à bagages à l'avant.

Le conducteur de la Mission E trouvera un tableau de bord totalement différent des autres Porsche, mais aussi quelque chose de familier aux yeux. Les cinq cercles classiques qui façonnent les tableaux de bord de Porsche sont réinterprétés à l'aide de la technologie OLED.

Porsche Mission E, intérieur

Ceux-ci peuvent être contrôlés de manière innovante grâce à un système de suivi oculaire. Il suffit de regarder l'un des instruments, le système sait où nous cherchons et, via un seul bouton sur le volant, nous permet d'accéder au menu de cet instrument particulier. Ce système permet également un repositionnement constant des instruments en fonction de la position du conducteur. Que nous soyons assis plus ou moins grand, ou même penché d'un côté, le système de suivi oculaire nous permet de savoir exactement où nous sommes et ajuste le positionnement des instruments pour qu'ils soient toujours visibles, même en tournant le volant. des informations.

Comme si ce système n'impressionnait pas, Porsche ajoute le contrôle de divers systèmes, tels que le divertissement ou la climatisation via des hologrammes, par le conducteur ou le passager, en utilisant uniquement des gestes sans toucher physiquement aucune commande. Quelque chose de digne de la science-fiction, diront certains, mais ce sont des solutions qui se profilent à l'horizon, manquant de démontrer leur réelle efficacité dans le monde réel.

Certaines de ces solutions sont peut-être encore un peu loin de leur mise en œuvre, mais, à coup sûr, Mission E donnera lieu, on l'estime qu'en 2018, à un modèle 100 % électrique. Pour Porsche, un début absolu et inédit pour la marque. Cela l'aidera non seulement à respecter les futures réglementations strictes sur les émissions, mais cela permettra à la marque de présenter un rival au modèle S percutant de Tesla, et qui à son tour aidera à valider la nouvelle et minuscule Tesla comme un autre rival premium.

Porsche Mission E 2015

Porsche Mission E

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